Rentrée des classes

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4 septembre : rentrée des classes et aussi jour de rédaction de cette tribune... De cette rentrée, nous n’aurons en tant qu’élus de l’Opposition qu’un bilan se résumant par un lénifiant « tout s’est bien passé ». Pourtant, la suppression annonncée de 11200 postes dans l’Education Nationale nous inquiète : quelles conséquences, alors que les directeurs d’école demandent à être déchargés de leurs heures d’enseignement pour exercer à plein leur fonction de direction ? S’ajoute une nouvelle circulaire obligeant les mairies à financer la scolarisation des élèves inscrits dans le privé et hors de leur commune, malgré un recours du Comité National d’Action Laïque auprès du Conseil d’Etat ainsi qu’un positionnement commun des maires des Hauts de Seine refusant cette ponction supplémentaire attribuée au détriment de l’enseignement public. A Châtenay - Malabry, ces dépenses vont s’ajouter aux financements obligatoires de l’enseignement privé ainsi qu’aux subventions habituellement généreusement attribuées aux écoles privées hors secteur comme l’école Jeanne d’Arc de Sceaux.

Vient ensuite la déclaration du gouvernement Sarkozy d’assouplir de 50% la carte scolaire pour cette rentrée : sur quels critères les dérogations ont-elles été attribuées à Châtenay ? Quelles conséquences sur la fréquentation des différentes écoles, entre Brossolette, dans le centre ville et celles de la Butte ? Le risque de déséquilibrer les effectifs et d’orienter des élèves d’un quartier vers une école d’un autre quartier est grand.

Or nous sommes attachés aux écoles de quartier accueillant les enfants du voisinage, créant une communauté scolaire - enfants, parents, enseignants proches- et qui reste un pôle de vie et d’animation garant d’une mixité sociale réussie.

Bonne rentrée, donc !

Geneviève Colomer, Jean-Marc Charasz, Murielle Hardy