Avril 2006 : Budget municipal - quand vous a-t-on demandé votre avis ?
C’est fin mars qu’est établi le budget municipal qui devrait finaliser une période de débats et de propositions avec tous les habitants. Mais pour cela, il faudrait que le débat soit organisé et surtout voulu par l’équipe municipale, que les propositions soient entendues et intégrées dans la politique municipale. Garde des petits, choix des investissements dans les écoles, vies culturelle et sportive, transports en commun adaptés, quand vous a-t-on demandé votre avis ? Pourtant tout ceci est possible quand l’intérêt collectif prime, quand l’ambition de tout homme politique au pouvoir est de gérer au mieux la confiance donnée par ses concitoyens et non pas celle de sa réélection !
A Chatenay, au fil des conseils municipaux, se répète la même litanie des équipements réalisés par la municipalité. Rappelons que ces réalisations remplacent simplement des équipements qui existaient déjà, mais qui évidemment avaient vieilli, faute d’entretien pour certains. Il n’y a là rien de novateur. Et que trouve-on dans le débat d’orientation budgétaire pour l’année 2006, qui est sensé être un moment intense de la construction de la politique municipale ? Pas grand-chose à part l’acquisition de 310 balconnières supplémentaires pour les petites fleurs, de deux balayeuses et de machines à voter ; et en matière de sport, un évenementiel, qui reste à imaginer, autour de la coupe du monde de football...
Il est vrai que nous voyons notre ville se transformer au gré des programmes immobiliers et des disparitions de commerces, mais sans qu’on y perçoive une politique dynamique, claire et volontaire de développement harmonieux et maîtrisé.
En remarque, cette année contrairement aux précédentes, pas un mot par l’adjoint au budget sur la politique gouvernementale, alors que les transferts de missions de l’Etat vers les collectivités locales sans contrepartie financières suffisantes, inquiètent les élus locaux. Le mot d’ordre de la Majorité, comme le contrôle du texte de nos tribunes : ne parler que de la commune ; les « petites fleurs » n’irriteront personne pour l’année à venir...